Une nouvelle tendance : le branding botanique !
Pendant les vacances, on a eu le temps de flâner et, notamment de se promener en forêt. La rentrée est l’occasion de mettre ces promenades à profit et de s’intéresser d’un peu plus près à la botanique en faisant un détour par les mots de la discipline. On s'aperçoit que certains feraient de très bons noms de marque… eh oui, pourquoi pas ?
Il y en a pour tous les goûts :
- le beau « corymbe » qui fait penser à l’Antiquité (peut-être parce qu’on pense à « Corinthe » en l’entendant) – de anc. gr korymbos « sommet » ;
- le distingué « sycone » qui nous fait rire bêtement (ce n’est pas trop difficile de comprendre pourquoi) – de anc. gr sûkon « figue » ;
- l’inquiétant « glomérule » qui fait penser à un globule qui aurait mal tourné ou à un genre de mérou un peu enflé – de lat. glomus, glomeris « peloton » ;
- le très sérieux « akène » – de anc. gr. khainô « s’ouvrir » avec a- privatif ;
- le prétendant au trône de Red Bull : « auxine » qui en envoie pas mal – de anc. gr auxô « accroître » ;
- le maintenant très connu « canopée » – de l’anglais canopy qui désigne d’abord un ciel de lit, de anc. gr. kônôpeion « moustiquaire », proche de conopée « voile recouvrant le tabernacle où se trouvent les hosties consacrées » dans la liturgie catholique ;
- le scientifique « myrmécochore » (vous pouvez vous y reprendre à deux fois pour le déchiffrer) – de anc. gr. myrmex « fourmi » et khōreō « transporter ».
Et il y en a encore de nombreux comme ça. Tantôt poétiques tantôt effrayants ou amusants, ces mots inusités sont aussi beaux que les noms d’arbres et de fleurs, et représentent autant de mots à disposition que nous utilisons très peu.
Alors un petit exercice en cette période de rentrée, histoire de bien les mémoriser... à chaque mot sa définition (Robert Dixel, 2013, sauf myrmécochore Wikipédia France).
Solutions : 1 G/ ; 2 D/ ; 3 E/ ; 4 C/ ; 5 B/ ; 6 A/ ; 7 F/